Bien chiffrer ses honoraires est essentiel pour tout architecte. Cela peut sembler évident, mais en réalité, beaucoup d’architectes peinent à évaluer correctement la valeur de leur travail. Combien d’entre vous ont déjà eu le sentiment d’être mal rémunérés pour un projet ? Chez Eximo, nous comprenons ces nuances et savons combien il est important d’adapter ses tarifs en fonction du projet et du client. Dans cet article, nous vous guiderons à travers les étapes pour bien chiffrer vos honoraires, avec des conseils pratiques et des exemples concrets. Que vous soyez architecte d’intérieur ou membre de l’Ordre, ces recommandations vous aideront à établir des devis justes et précis, tout en valorisant votre savoir-faire.

Cet article est conçu pour être une ressource précieuse pour les architectes, qu’ils soient novices ou expérimentés. Nous allons vous guider pour que vous ne ressentiez plus jamais que votre travail n’est pas payé à sa juste valeur. 📐 En lisant cet article, vous découvrirez des méthodes concrètes et des astuces pratiques pour mieux chiffrer vos honoraires. L’objectif est de vous fournir des outils efficaces pour une rémunération juste et équilibrée. 🌟 Que vous soyez un jeune architecte ou installé depuis longtemps, cette lecture (environ 4 minutes) vous aidera à optimiser la gestion de vos honoraires. Ensemble, nous allons explorer les meilleures pratiques pour que chaque projet soit rémunéré à sa juste valeur, en toute sérénité.

Partons d’un postulat : chaque projet est différent. Chaque client est différent. Par conséquent, le chiffrage doit s’adapter au contexte, au projet et au client. Pour bien chiffrer vos honoraires, il est essentiel de saisir les spécificités de chaque mission. Voici les éléments clés à considérer :

Nature et complexité du projet

Tous les projets ne se valent pas. La nature du projet (nouvelle construction, rénovation, extension, etc.) et sa complexité influencent directement le chiffrage de vos honoraires. Un projet complexe demandera plus de temps, de compétences et de ressources.

🏗️ Exemple concret : Pour la rénovation d’un immeuble classé au patrimoine, le chiffrage des honoraires sera naturellement plus élevé que pour une extension de maison standard, même à budget équivalent. En effet, la nécessité de respecter des normes strictes et de travailler avec des matériaux spécifiques augmente le coût et la durée des travaux.

Objectifs et attentes du client

Chaque client a des attentes et des objectifs spécifiques. Comprendre leurs priorités vous permet de mieux adapter vos services et de chiffrer vos honoraires en conséquence.

🎯 Exemple concret : Si un client souhaite une maison passive avec des matériaux écologiques, cela nécessite des compétences spécifiques et des matériaux souvent plus coûteux. Par conséquent, vos honoraires doivent refléter ces exigences particulières.

Contraintes techniques et réglementaires

Les contraintes techniques et réglementaires varient en fonction du lieu du projet et des exigences locales. Il est crucial d’identifier ces contraintes dès le début pour éviter les surprises et ajuster vos honoraires en conséquence.

📜 Exemple concret : Pour un projet situé en zone sismique, les exigences techniques seront plus élevées, nécessitant des études spécifiques et des compétences supplémentaires. Vous devez donc inclure ces aspects dans votre chiffrage initial.

Types de résidences

Suivant le type de résidence, les attentes et exigences du client varient considérablement.

🏠 Résidence principale : Le client accordera une importance maximale aux détails, à la qualité des matériaux et à la rapidité d’exécution. Chaque aspect du projet doit être parfait, car il s’agit de leur lieu de vie principal.

🏡 Résidence secondaire : Le client sera également exigeant, mais peut-être un peu moins sur le timing. Les délais peuvent être plus flexibles, mais la qualité doit rester élevée.

🏢 Investissement locatif : Le client se concentrera principalement sur le rapport qualité/prix et les revenus potentiels. Les détails décoratifs seront moins prioritaires, tandis que l’efficacité énergétique (DPE) sera cruciale pour maximiser les revenus.

🔄 Opération d’achat-revente : La rapidité d’exécution et la maîtrise des coûts sont les aspects les plus importants. Le client voudra un projet réalisé rapidement et à moindre coût pour maximiser le retour sur investissement.

Vous l’avez compris, selon le type de résidence, le client n’aura naturellement pas les mêmes exigences. Bien comprendre ces attentes vous oriente sur les compromis que votre client sera prêt à faire. Car comme nous le savons, chaque projet implique des compromis.

Contexte personnel du client

Le contexte personnel du client joue aussi un rôle important dans le chiffrage des honoraires.

• Expérience du client

  : Est-ce son premier projet ou son douzième ? Un client expérimenté aura probablement des attentes et des exigences différentes par rapport à un novice qui vous posera probablement beaucoup plus de questions durant le projet.

• Nombre de décideurs : Est-ce qu’il n’y a qu’un seul décideur ou s’agit-il d’un projet familial impliquant 5 frères et sœurs? Plus il y a de décideurs, plus la coordination est importante et plus les prises de décisions sont longues.
• Capacité financière : Est-ce que le client a les moyens de ses ambitions ? La capacité financière du client influencera directement les compromis qu’il est prêt à faire.
• Rapport au compromis : Il y a, selon nous, deux types de clients :

1. 1. Ceux qui ajustent leur projet à leur budget : La contrainte financière est supérieure. Il faut donc faire le maximum avec le budget disponible. Le budget est très peu flexible, et les compromis porteront principalement sur le projet en lui-même (superficies, types de finitions, matériaux, honoraires d’architecte, etc.). Cette première catégorie de client est la plus répandue.
   2. Ceux qui ajustent leur budget à leur projet : La contrainte de parfaite réalisation du projet est supérieure. Le client sait ce qu’il veut et mettra les moyens nécessaires pour répondre à son besoin. Les compromis se feront donc sur le budget, le client étant prêt à dépenser plus si nécessaire. Cette deuxième catégorie de client est plus rare.

En abordant ces aspects dès le départ, vous aurez une vision claire et précise des attentes de votre client et pourrez ajuster vos honoraires en conséquence.

Les 5 questions à poser à votre client pour mieux comprendre le contexte et ajuster vos honoraires en conséquence :

1. Qui sont les décideurs principaux pour ce projet ? Combien de personnes sont impliquées dans les décisions finales ?
2. Êtes-vous ouvert à des propositions créatives et des solutions alternatives ou avez-vous des idées très précises de ce que vous souhaitez ?
3. Sur quels aspects du projet êtes vous prêt à faire des compromis? sur lesquels ne voulez vous pas transiger ?
4. Pour vous, un projet réussi c’est quoi ?
5. Qu’est-ce que je dois absolument savoir avant de démarrer notre collaboration ?

Ces questions ouvertes vous aideront à mieux cerner les attentes, les besoins et les contraintes de votre client, vous permettant ainsi de chiffrer vos honoraires de manière plus précise et juste.

Voici les trois principales méthodes de chiffrage des honoraires pour un architecte, avec des exemples concrets pour chaque méthode, ainsi que leurs avantages et inconvénients.

Forfait global

Cette méthode consiste à fixer un prix forfaitaire pour l’ensemble du projet. Ce montant est déterminé à l’avance et ne varie pas en fonction du temps passé ou des coûts réels encourus. Le forfait global est souvent utilisé pour des projets bien définis où les prestations peuvent être clairement déterminées dès le départ.

💡 Exemple concret : Pour la rénovation d’un appartement de 100m² situé au 12 Cours de l’Intendance, 33000 Bordeaux, Laurent Dubois, architecte d’intérieur, propose un forfait global de 15 000 € couvrant toutes les phases du projet, de la conception à la réception des travaux. Ce forfait inclut la réalisation des plans, le choix des matériaux, la coordination des travaux, et la gestion des imprévus.

Avantages :

• Prévisibilité des coûts : Le client sait dès le départ combien il devra payer, ce qui facilite la planification budgétaire.
• Simplicité administrative : Moins de suivi et de gestion de facturation au fur et à mesure du projet.

Inconvénients :

• Risque financier pour l’architecte : Si le projet prend plus de temps ou de ressources que prévu, l’architecte pourrait ne pas être rémunéré à sa juste valeur.
• Rigidité : Moins de flexibilité pour ajuster le tarif en fonction des modifications ou des imprévus durant le projet.

Honoraires au pourcentage

Dans cette méthode, les honoraires sont calculés comme un pourcentage du coût total des travaux. Cette méthode est souvent utilisée pour des projets où le coût des travaux peut varier en fonction des matériaux choisis ou des imprévus. C’est la méthode préconisée par l’Ordre des Architectes.

📊 Exemple concret : Mme Claire Lefevre souhaite rénover son bien situé au 12 Cours de l’Intendance, 33000 Bordeaux, avec un budget travaux estimé à 200 000 €. Laurent Dubois, architecte d’intérieur, propose des honoraires de 12 % du coût total des travaux. Les honoraires s’élèveront donc à 24 000 €, ajustés en fonction du coût final des travaux.

Avantages :

• Alignement des intérêts : L’architecte est incité à maîtriser les coûts des travaux pour rester compétitif.
• Flexibilité : Les honoraires vont s’ajuster en fonction des variations du coût des travaux.

Inconvénients :

• Incertitude pour le client : Le coût total des honoraires peut varier, ce qui complique la planification budgétaire.
• Complexité de gestion : Nécessite un suivi précis des coûts de travaux pour ajuster les honoraires.

Honoraires au temps passé

Cette méthode implique de facturer les honoraires en fonction du temps réellement passé sur le projet. Elle est souvent utilisée pour des missions spécifiques ou des projets où il est difficile de prévoir le temps nécessaire à l’avance.

⏱️ Exemple concret : Pour une mission de consultation et d’accompagnement sur un projet de décoration intérieure, Laurent Dubois, architecte d’intérieur, facture ses honoraires à 100 € de l’heure. Si la mission nécessite 50 heures de travail, les honoraires seront de 5 000 €.

Avantages :

• Transparence : Le client sait exactement ce pour quoi il paie, chaque heure étant justifiée.
• Flexibilité : Permet d’ajuster le tarif en fonction du temps réellement nécessaire.

Inconvénients :

• Imprévisibilité des coûts : Le client ne sait pas à l’avance combien il devra payer au total, ce qui peut compliquer la gestion budgétaire.
• Nécessité de justification : Chaque heure facturée doit être justifiée et documentée, ce qui peut augmenter la charge administrative pour l’architecte.

Il existe aussi la possibilité de mélanger plusieurs méthodes de chiffrage : ⏱️ Exemple concret : Forfait de 8000€ HT pour la phase permis de construire puis 7% du montant des travaux pour les phases PRO/DCE et suivi de chantier.

Ces méthodes de chiffrage des honoraires offrent chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Le choix de la méthode dépendra de la nature du projet, des attentes du client et de votre propre préférence en tant qu’architecte.

Maintenant, entrons dans le cœur de cet article, la raison pour laquelle vous êtes en train de lire ce contenu : comment calculer précisément vos honoraires. Voici comment procéder pour la méthode du forfait global et la méthode au pourcentage, avec un exemple concret.

Forfait global

Lorsque vous utilisez la méthode du forfait global, il est crucial d’analyser soigneusement tous les coûts directs et indirects liés au projet. Voici comment procéder :

1. Estimation des coûts directs :
   • Temps de travail estimé : Calculez le nombre d’heures que vous et votre équipe devrez consacrer au projet. N’oubliez pas d’inclure toutes les phases du projet, de la conception à la réception des travaux.
   • Assurances : Incluez le coût des assurances nécessaires pour couvrir les risques liés au projet. Le calcul du montant des assurances peut varier en fonction du type de projet, de sa taille et de sa complexité. Généralement, les assurances représentent un pourcentage du coût total des travaux, souvent entre 0,5 % et 1 %.
2. Estimation des coûts indirects :
   • Frais généraux : Incluez une part des frais de fonctionnement de votre entreprise, comme le loyer, les services publics, les assurances, etc.
   • Imprévus : Prévoyez une marge pour les imprévus qui pourraient survenir pendant le projet. Cela peut représenter entre 5 % et 10 % du coût total estimé.
3. Détermination du forfait global :
   • Additionnez tous les coûts directs et indirects pour obtenir le coût total du projet.
   • Ajoutez votre marge bénéficiaire souhaitée. Cette marge peut varier en fonction de la complexité du projet, de votre expérience et du marché local.

📊 Exemple concret : Pour la rénovation de l’appartement de 100 m² situé au 12 Cours de l’Intendance, 33000 Bordeaux, Laurent Dubois estime que le projet nécessitera 200 heures de travail sur 9 mois, avec un coût horaire interne de 50 €. Les frais généraux sont estimés à 2 000 €, les assurances à 1 000 €, et une marge pour imprévus de 1 500 € est prévue. La marge bénéficiaire souhaitée est de 20 %. Le forfait global sera donc calculé comme suit :

Coûts directs :

• Temps de travail : 200 heures * 50 € = 10 000 €
• Assurances : 1 000 €

Coûts indirects :

• Frais généraux : 2 000 €
• Imprévus : 1 500 €

Coût total estimé : 14 500 € Marge bénéficiaire (20 %) : 2 900 €

Forfait global = Coûts directs (11 000 €) + Coûts indirects (3 500 €) + Marge souhaitée (2 900 €) = 17 400 €

PS 1 : Pensez à bien ajouter vos éventuels coûts de sous-traitance pour valider votre chiffrage. PS 2 : Dans certains cas, vous ne connaissez pas le montant des travaux, ce qui impacte votre calcul de coût de l’assurance. Estimer au plus fort pour vous prémunir un maximum.

Honoraires au pourcentage

Maintenant, voyons comment calculer vos honoraires en utilisant la méthode du pourcentage. Cette méthode est souvent utilisée pour des projets où le coût des travaux peut varier. Vous facturez alors un pourcentage du coût total des travaux.

Pour rappel, voici les coûts et le projet que nous avons utilisés dans l’exemple précédent :

• Projet : rénovation d’un appartement de 100m².
• Frais généraux : 2 000 €.
• Coûts directs (salaires, charges sociales, outils et équipements, assurance) : 15 000 €.
• Marge souhaitée : 20 %.
• Durée du projet : 200 heures sur 9 mois.

Supposons que le coût total estimé des travaux pour ce projet est de 200 000 €.

Calcul des honoraires :

1. Déterminer le pourcentage des honoraires : La première étape consiste à déterminer le pourcentage que vous allez appliquer. Ce pourcentage peut varier en fonction de la complexité du projet, de votre expérience, et de la région dans laquelle vous travaillez. Un pourcentage courant pour les honoraires d’un architecte est entre 10 % et 15 % du coût total des travaux. Pour cet exemple, nous allons utiliser un pourcentage de 12 %.
2. Calculer les honoraires bruts : Pour calculer les honoraires bruts, multipliez le coût total des travaux par le pourcentage choisi. Honoraires bruts = Coût total des travaux × Pourcentage des honoraires = 200 000 € × 0.12 = 24 000 €
3. Ajouter les frais généraux : Ensuite, ajoutez les frais généraux au montant des honoraires bruts pour obtenir le montant total des honoraires.

• Frais généraux : 2 000 €
• Honoraires totaux = Honoraires bruts + Frais généraux = 24 000 € + 2 000 € = 26 000 €

1. Coûts d’assurance : Assurez-vous d’inclure les coûts d’assurance dans vos calculs. Si vous ne connaissez pas le montant exact des travaux, partez sur une estimation haute pour vous prémunir un maximum.

• Coût de l’assurance : 1 000 € (exemple)

1. Calcul final : Ajoutez le coût de l’assurance pour obtenir le montant total des honoraires.

• Montant total des honoraires = 26 000 € + 1 000 € = 27 000 €

Résumé du calcul :

• Coûts directs : 15 000 €
• Coûts indirects : 2 000 €
• Marge souhaitée : 20 % (4 000 €)
• Coût de l’assurance : 1 000 €
• Montant total des honoraires = 27 000 €

PS : Pensez à bien ajouter vos éventuels coûts de sous-traitance pour valider votre chiffrage.

En utilisant cette méthode, vous pouvez facilement ajuster vos honoraires en fonction du coût total des travaux, ce qui vous permet de rester flexible et compétitif tout en couvrant vos coûts et en garantissant une marge bénéficiaire adéquate.

La pondération des honoraires est une méthode permettant d’ajuster vos tarifs en fonction de critères spécifiques liés au projet et au client. Cette approche vous aide à évaluer la valeur réelle de vos services et à proposer un tarif juste et équilibré.

Pourquoi la pondération est-elle importante ?

La pondération des honoraires permet d’intégrer des facteurs qualitatifs dans votre chiffrage, tels que la complexité du projet, les attentes du client, et la durée prévue des travaux. Cela vous aide à mieux refléter la réalité du travail à accomplir et à éviter les sous-évaluations ou les surestimations.

Facteurs de pondération

Pour chaque projet, vous pouvez appliquer une pondération basée sur divers critères :

• Complexité technique : Plus le projet est complexe, plus la pondération sera élevée.
• Urgence du projet : Un projet nécessitant une livraison rapide peut justifier une majoration des honoraires.
• Relation client : Un client avec lequel vous avez une relation établie et de confiance peut bénéficier d’une réduction.
• Opportunités de visibilité : Un projet susceptible de vous offrir une visibilité importante peut justifier une réduction des honoraires.

Exemple de tableau de pondération

Intégration de la pondération dans le chiffrage

Prenons l’exemple précédent de la rénovation de l’appartement de 100 m² situé au 12 Cours de l’Intendance, 33000 Bordeaux. Laurent Dubois a calculé ses honoraires de base à 27 000 €.

Supposons que le projet présente une complexité technique élevée (+10 %) et qu’il offre une opportunité de visibilité (-10 %).

• Honoraires de base : 27 000 €
• Complexité technique : +10 % = 27 000 € * 1,10 = 29 700 €
• Visibilité du projet : -10 % = 29 700 € * 0,90 = 26 730 €

Personnalisation de la pondération

Ces critères et taux de pondération sont des suggestions. Vous pouvez et devez les adapter en fonction de votre propre pratique et de votre marché. L’objectif est d’établir un système de pondération qui reflète au mieux la valeur de votre travail et les spécificités de chaque projet.

Ne vous contentez jamais d’envoyer un devis par mail sans explications. La meilleure pratique est de présenter votre devis à l’oral, que ce soit en personne, par téléphone ou en visioconférence. Cette approche vous permet d’expliquer en détail chaque élément de votre devis et de répondre immédiatement aux questions ou préoccupations de votre client.

Pourquoi une présentation orale est-elle cruciale ?

1. Clarification des termes : Expliquez chaque section de votre devis pour éviter toute confusion.
2. Valorisation de votre expertise : Utilisez cette occasion pour démontrer votre expertise et la valeur ajoutée que vous apportez au projet.
3. Réponses immédiates : Répondez directement aux questions ou objections de votre client, ce qui renforce la confiance et facilite l’acceptation de votre proposition.

Exemple de présentation orale :

1. Introduction : « Bonjour Mme Lefevre, je suis ravi de discuter de votre projet de rénovation aujourd’hui. »
2. Déroulement du projet : « Nous allons commencer par l’avant-projet sommaire, suivi de l’avant-projet détaillé… »
3. Explication des coûts : « Le coût total estimé, incluant tous les frais et les imprévus, est de 26 730 €. Voici comment nous avons calculé ce montant… »
4. Clôture : « Je vous enverrai ce devis par mail pour confirmation. Si vous avez des questions supplémentaires, n’hésitez pas à me contacter. »

Pour des conseils détaillés sur la rédaction de votre devis, consultez notre article sur le modèle de contrat pour architecte d’intérieur.

En cours de mission, il est fréquent que des modifications soient nécessaires. Ces changements doivent toujours être formalisés par écrit sous forme d’avenant. Voici comment procéder :

1. Identification du changement : Décrivez précisément la modification ou l’ajout au projet initial.
2. Estimation des coûts et du temps : Calculez les nouveaux coûts et le temps supplémentaire requis pour intégrer ce changement.
3. Rédaction de l’avenant : Incluez toutes les informations pertinentes dans un document formel, signé par les deux parties.
4. Validation du client : Obtenez la signature du client pour approuver l’avenant avant de procéder aux modifications.

Exemple de rédaction d’avenant : « Suite à votre demande d’ajouter une véranda de 20 m² au projet de rénovation, nous avons évalué le coût supplémentaire à 5 000 €, avec une extension de la durée des travaux de 2 semaines. Veuillez signer ci-dessous pour confirmer votre accord sur ces modifications. »

Bien chiffrer ses honoraires est crucial pour la pérennité de votre activité d’architecte. Une bonne estimation vous permet non seulement de couvrir vos coûts et de garantir une marge bénéficiaire, mais aussi de valoriser votre expertise et de renforcer la confiance de vos clients.

Résumé des points clés :

• Comprendre le contexte du projet : Analysez la nature, la complexité et les attentes du client.
• Méthodes de chiffrage : Forfait global, pourcentage, temps passé.
• Calcul précis des honoraires : Prenez en compte tous les coûts directs et indirects.
• Pondération des honoraires : Ajustez vos tarifs en fonction de critères spécifiques.
• Présentation des honoraires : Expliquez votre devis à l’oral avant de l’envoyer.
• Gestion des avenants : Formalisez tous les changements par écrit pour éviter les malentendus.

Chez Eximo, nous comprenons les défis auxquels vous êtes confrontés en tant qu’architecte. Nos outils et notre expertise sont là pour vous aider à optimiser la gestion de vos projets et à garantir une rémunération juste et équitable.